Le vernis bleu
Est-ce que le vernis bleu, c'est mieux ?
D'abord, il convient de préciser. Mieux que quoi ? Mieux que la guerre ? Que les droits humains spoliés ? Que les enfants affamés ? Oui, sûrement. Mais mieux que les autres coloris de vernis ? Mmm, pas sûr. OK, le bleu, en cliché total, c’est l’horizon, l’océan… C'est la mer à Positano, au petit matin quand on ouvre les persiennes sur l’onde ensoleillée. Ou la couleur du curaçao qu'on boira le soir, au couchant. C'est la couleur de l’heure favorite de Jacques Guerlain et des Belles Élégantes. C'est le bleu de Kos ou de l'île de Ré. De la rayure Saint James, des espadrilles en jean, ou du foulard à raquettes de Sophie Fontanel (comment ça, je fayote ?) C'est le bleu du Grand Bleu, celui des yeux de l'inconnu croisé à la terrasse d'un café, c'est l'évasion, l’horizon, la promesse de mille et un bonheurs.
Alors, oui, le vernis bleu, c'est mieux.
Surtout s’il est rose comme un flamand au bord de l'eau.